Calgary : bienvenue pour 6 mois d'hiver !

Résumé en deux images de la situation :

Je suis donc arrivé à l'aéroport de Calgary le 15 octobre, au soir, pour un séjour de 6 mois.

Les gens aux douanes étaient très sympathiques. Le problème était que j'étais un terroriste de la bouffe. Non, je n'ai pas amené 6 mois de nourriture pour survivre en contrée hostile et inhospitalière, simplement quelques produits bien français pour ne pas perdre le goût des bonnes choses ou offrir. Je savais qu'il fallait éviter les choses qui ne sont pas en conserve. J'ai déclaré avoir de la viande sur la petite feuille où on vous demande si vous êtes un terroriste ou un trafiquant d'alcool (oupa).

Arrivé aux douanes, j'ouvre mes valises. Le pot de confiture complètement explosé... Tiens, ça me rappelle un précédent post ça. Conclusion prématurée : si vous voulez espérer un certain respect de vos bagages en soute, évitez les compagnies anglaises... Bref, au milieu des vêtements qui emballaient les boîtes, il y avait des traces de porc dans certaines. Eh bien notre porc ne respecte pas les standards canadiens, donc tout ce qui contient du porc, même en boîte de conserve. Une petite attestation plus loin et hop, confisquées trois boîtes. Vais-je boycotter le porc canadien ? :-)

A la sortie, il faisait frais. La neige venait de se retirer. Et la j'ai vraiment l'impression d'être aux USA (cf un prochain post).

Je loge dans une petite maison d'un quartier tranquille à 30 minutes à pieds de l'université.

Voici le bâtiment où je travaille (presque tout en haut !) :

Rien n'était vraiment prévu pour m'accueillir, mais j'ai eu accès à un bureau, à un ordi et à une carte d'accès en moins d'une semaine. J'éviterai les comparaisons (et bientôt j'aurai ma charte de thèse signée par tout le monde ?).

Et voici mon bout de bureau :

 

Les conditions de travail sont très agréables sauf un (gros) point noir : les bureaux où travaillent les invités et les thésards sont aveugles et pas vraiment bien éclairés... J'ai dû démonter un faux mur pour accéder à un interrupteur (et il n'était même pas prévu d'y accéder, cf les post-it mis pour cacher la misère à droite sur la photo..) En fait, les lumières sont éclairées nuit et jour... J'y reviendrai dans un prochain post.

Par comparaison les locaux sont climatisés même après les heures d'ouvertures (ie après 17h) : c'est très agréable.

Voici une vue que l'on a depuis certains bureaux :

Elles sont loin les rocheuses, mais ça donne envie !

Le monde est petit. Qui mon "chef" me présente-t-il parmi d'autres gens, et se trouve deux bureaux à côté ? Un camarade de classe de prépa ! Oui, parfois le monde est petit.

L'université par contre est grande, très grande. Un peu comme cette ville d'ailleurs.

La suite de ce petit billet d'introduction dans un prochain numéro (et dès que j'ai un peu de temps...)